L’acte trois des Journées scientifiques sur le sida ont démarré ce matin à l’hôtel Eda Oba à Lomé pour deux jours. Les journées ont pour thème : Les défis pour accélérer la riposte nationale au VIH et le sida en 2020. La matinée a été occupée par deux conférence, notamment : le VIH et le sida en Afrique Subsaharienne : leçons apprises en 30 ans et défis pour mettre fin à l’épidémie en 2030 ; VIH et vaccins anti-VIH.
La première conférence a été présentée par Docteur GRUNITZKY-BEKELE, pionnière du Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre pour l’ONUSIDA, sous la direction du Dr Peter PIOT, premier Directeur Exécutif de l’ONUSIDA. Pour aborder le thème Les défis pour accélérer la riposte nationale au VIH et le sida en 2020, elle a d’abord rappelé que la période 1980-1990 q été une période de déni et de silence au cours de laquelle, il est impossible de faire un test de dépistage et avoir le courage d’en retire les résultats. Les organisations communautaires étaient à l’avant-garde de la riposte. En matière de défis à relever, Dr GRUNITZKY a relevé qu’il y a une mauvaise appréciation des acquis avec des perceptions erronées que l’épidémie est terminée.
Elle estime, en matière de leçons apprises, que les expériences et les structures de la riposte au VIH ont contribué à lutter contre d’autres épidémies comme Ebola. Cette riposte à Ebola s’est inspirée des actions et des structures du VIH. S’agissant des perspectives, la conférencière a évoqué le traitement du sida pour lequel elle a appelé à un engagement africain pour réduire les coûts des médicaments et éviter les ruptures de stocks.
La deuxième conférence a été présentée par Professeur Mireille PRINCE-DAVID, une battante des premières heures de la lutte contre e sida au Togo. Son thème est : VIH et Vaccins anti-VIH. Elle a affirmé que « dans la lutte contre le sida, il y a de nombreux défis, mais aussi de réels espoirs ».
Honorine MOUKPE/Atinèdi GNASSE