Le Togo a célébré le 1er mars 2019, la Journée Zéro discrimination instaurée depuis 2014 par la communauté internationale. Le thème retenu pour cette année est : « agir pour changer les lois discriminatoires ». Pour marquer cette journée les acteurs impliqués dans la riposte au VIH ont organisé un atelier dans les locaux du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida pour présenter les résultats annuels des activités de l’observatoire
Des Droits Humains et VIH pour la période 2018.
Il ressort de cet atelier qu’au cours de l’année 2018, on note281 cas de stigmatisation et de discrimination envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH). Un chiffre qui selon la Directrice Générale de la Consolidation de la Démocratie chargée des droits de l’Homme, représentant le Ministre des Droits de l’Homme Mme MENSAH-PIERUCCI interpelle l’ensemble des acteurs à sensibiliser la population à la non-discrimination et à l’égalité de tous dans l’accès aux services de santé et aux services sociaux des personnes infectées et affectées par le VIH. Pour Mme MENSAH-PIERUCCI toujours : « la crainte de la discrimination et de la stigmatisation empêchent les personnes concernées de se faire consulter pour bénéficier d’un traitement adéquat contre le SIDA ».
Le Professeur Vincent PITCHE à la cérémonie d’ouverture a exprimé toute sa gratitude au Réseau des Associations des Personnes Vivant avec le VIH à l’ensemble des bénévoles qui s’investissent jour et nuit sur l’ensemble du territoire national a identifié les cas de stigmatisation et de discrimination envers les PVVIH et à l’ensemble des partenaires techniques et financiers. Pour lui la lutte contre la discrimination fait partie intégrante du Plan stratégique National 2016-2020.
Dans cet élan 12 bénévoles ont reçu leur attestation de reconnaissance pour leur travail abattu sur le terrain en faveur des PVVIH.
En effet, l’observatoire sur les Droits Humains et le VIH a été mis en place en 2013 par le Réseau des Associations des Personnes Vivant avec le VIH (RAS+) avec le soutien du SP/CNLS-IST, de l’ONUSIDA et du PNUD. Il a pour objectifs, entre autres, de collecter et de documenter les cas se rapportant à la discrimination et à la stigmatisation.
Cet atelier a vu la participation des autorités gouvernementales, des Partenaires Techniques et financiers et des Organisations de la Société Civile.
Essozimna MOUKPE