Le Secrétariat Permanent du Conseil National de lutte contre le sida et les Infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) a organisé des séances de formation simultanément les 07 et 08 juin 2021 à Kara et à Kpalimé et les 10 et 11 juin à Lomé. Il s’agit d’un atelier de formation des acteurs communautaires sur le DHIS2. La session de Kara a eu lieu à l’Evêché de Kara et a regroupé 30 participants venus des régions des savanes, de la Kara et de la centrale. Celle de Kpalimé à l’hôtel IZE et a regroupé 19 participants venus de la région des plateaux. Enfin c’est l’ENSF de Lomé qui a accueilli la session de Lomé les 24 et 25 Juin avec 22 participants venus des régions Maritime et du grand Lomé.
C’est un atelier de formation des acteurs communautaires sur le remplissage des données communautaires dans le DHIS2. En rappel, le SP/CNLS-IST a formé en juin 2020, avec l’appui du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), les acteurs communautaires qui, à la suite ont rempli DHIS2 communautaire. Mais la rédaction du rapport annuel a révélé que le rapport n’était pas complet. Les investigations ont fait constater que les personnes formées n’avaient pas la maîtrise de ce DHIS2 communautaire. Et en plus certains acteurs formés ont quitté leurs structures.
Il s’est agi cette fois-ci de renforcer à nouveau les capacités de ces différents acteurs. Il a été instruit aux participants de chaque session que dès leur retour, ils restituent ce qu’ils ont appris à leurs collègues dans la structure. Ce faisant, le départ d’une personne formée ne peut plus laisser de vide quand plusieurs personnes maîtrisent l’outil et disposent du code d’accès à l’application. C’est dans ce souci d’ailleurs, explique le chef service Planification et S&E, Docteur DEKU, que «les structures associatives sont également impliquées dans la formation pour qu’elles maîtrisent l’application et qu’elles mettent en place un mécanisme résilient et pérenne pour que les données soient collectées et mises à jour à tout moment».
A la suite de la formation, ces acteurs communautaires vont faire le rattrapage de toutes les données de janvier à mai pour ceux qui n’ont pas encore saisi. Ensuite «les points focaux VIH régionaux et les chargés de suivi-évaluation de la plateforme feront des missions trimestrielles de suivi pour s’assurer de la bonne exécution de saisie des données et quelles sont les difficultés. Ce suivi rapproché durera 6 mois afin qu’on s’assure que les gens maîtrisent les données».
Les formations ont été l’occasion de faire comprendre aux participants l’importance du DHIS2, qui n’est pas utile seulement au niveau national mais c’est aussi un outil de conservation de leurs propres données. «Le DHS2 facilite la recherche en version électronique et l’usage des données en temps réel et hors bureau au lieu de toujours fouiller leurs multiples fichiers à tout moment».
Atinèdi GNASSE